EATERS - 1

Dans la symphonie du temps dévorant, la nature, fragilité esquintée par l’étreinte d’une main avaricieuse. L’essence sauvage, captive, offre son sang au gré des convoitises, tandis que le murmure des vents devient l’écho d’une domination présomptueusement implacable. Dans cet équilibre condamné, l’âme dévorée par la soif d’avidité, la scène se pare de paradoxes, révélant la tension entre la splendeur et la soumission, la grandeur et l’exploitation, l’harmonie et la voracité. Voici l’invitation à contempler l’agonie de la nature, en ses frémissements capturés, l’histoire intemporelle raconte la coexistence complexe entre le conquérant et le conquis.