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Plume de vif argent à mon enfance émue
tu voyages ma torpeur et tuteures ma pousse
en traviolles impétueuses et courbes disjonctées.
Je soulève le voile de ta pudeur souveraine
en ton palais chocolat amer, praliné, gianduja
de repas l’âme savoure en gourmandises de larmes.
Amazone au galop de ton pas je m’accroche et chavire
tu es loin je suis lasse et nos retrouvailles seront boisées
d’humus frangipane et framboises barigoule
aux rives souterraines qu’une colline émerveille.
Brume de muguet froisserie de ton absence
j’impatiente nos retrouvailles en patiences d’embruns
tu resteras ce soir en mon coeur vagabond,
à ton sourire j’éclipse un lilas blanc Maman.
Pétronille • vingtcinqzérosixdeuxmillevingt
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« Merci pour les larmes d’amour que ce poème m’inspire »
– Ma mère – 23/03/2021
Alors que les illustrations des grands naturalistes du siècle dernier témoignaient de grandes découvertes, ici il s’agit de ce que nous sommes en train de perdre.